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 les études et le travail, la pauvreté

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Loisirs : tout peut devenir un loisir :)
Date d'inscription : 22/08/2005

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MessageSujet: les études et le travail, la pauvreté   les études et le travail, la pauvreté Empty26.08.05 14:55

voci un article très vrai malheuresement sur la pauvreté des étudiants et le travail à côté des études.C'est malheuresement très vrai:
http://philippe-watrelot.blogspot.com/2004_09_01_philippe-watrelot_archive.html


les extraits:
« Je dois me serrer la ceinture »
McDo, ouvrier, chocolatier, croque-mort, agent de sécurité... Touche-à-tout, Cédric, vingt-quatre ans, jongle avec les petits boulots. Malgré ses 300 euros de bourse, boucler les fins de mois relève du tour de force. Il ne ménage pas sa peine, parvenant à « mettre des sous de côté ». Mais sur le front des études, le bât blesse. DEUG de psychologie en quatre ans, licence avortée, cernes sous les yeux, il est contraint de mettre ses études entre parenthèses : « Si je n’avais pas eu besoin de bosser, j’aurais sans doute décroché mes examens. » Un an sur le marché du travail, une expérience dans laquelle il puise une furieuse « envie de rebondir », dans l’espoir de devenir professeur des écoles, via une licence de science de l’éducation. « Plus question de foutre en l’air mes études. » Il quitte son HLM du Nord pour un appartement privé de la région parisienne, avec sa petite amie. 345 euros de loyer chacun. Des frais, encore et toujours. De 20 heures à 8 heures, trois fois par semaine, il surveille un parking. Confiant, il a l’habitude de « se serrer la ceinture ». En octobre, Cédric envisage de travailler la nuit, en potassant ses cours, d’aller à la fac le jour, et de dormir quand il pourra. Provisoirement, le temps de toucher ses indemnités de chômage."

est-ce que le travail pour subvenir à vos besoin a retardé votre cursus universitaire?
il en a des autres p.ex:

"
Des étudiants pauvres comme Job
Le chiffre est discuté. Certains le jugent exagéré, d’autres pensent qu’il est minimisé (lire article page suivante). N’empêche. C’est un indicateur qui fait tache, et, à l’heure de la rentrée universitaire, aucun officiel ne s’est hasardé à le rappeler : selon la dernière enquête (1) de l’Observatoire de la vie étudiante (OVE), 22 600 étudiants sont confrontés, en France, à une situation de « réelle pauvreté ».

trouver un travail

et un lit où dormir

Si les mots sont pesés, tout autant que les critères retenus pour définir la notion, le phénomène existe bel et bien. Les services sociaux universitaires voient, aujourd’hui, débarquer des jeunes démunis de toute ressource. « Certains sont, ni plus ni moins, en situation d’errance », explique Ghislaine Dupuy, responsable du service social du conseil régional des oeuvres universitaires et scolaires (CROUS) de Paris. « Notre priorité est de leur trouver un job et un lit où dormir. » À Clermont-Ferrand (63), depuis plusieurs années déjà, des tickets de restaurant universitaire sont distribués en guise d’aide alimentaire. « Six carnets par an et par personne maximum », commente Marie-Claire Lutringer, conseillère technique des services sociaux du CROUS. Question de limite budgétaire. Des exemples parmi d’autres qui, aujourd’hui, alertent sur la situation.

les associations s’affolent

Indice encore plus inquiétant : les associations caritatives s’affolent à leur tour. L’an dernier, le Secours populaire français (SPF) lançait, avec la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), une campagne à l’intitulé choc : « Danger, étudiants ventre vide » (2). L’organisation déclarait, alors, avoir accueilli 21 000 jeunes de moins de vingt-cinq ans, dont de nombreux étudiants, lors de ses permanences. « Les signaux nous parviennent de Clermont-Ferrand, de Rennes, de Nantes, de Valenciennes », raconte Dia Seynabou, secrétaire nationale à la jeunesse du SPF. Il y a deux ou trois ans, on évoquait, dans chaque cas, une centaine d’étudiants demandeurs d’un soutien. « Mais ce chiffre a explosé, affirme la responsable. À Montpellier, par exemple, on parle à présent de 4 000 étudiants à secourir. » La nature de l’aide sollicitée est éloquente. « La plupart du temps, il s’agit de demandes alimentaires ou vestimentaires. »

Qui sont ces jeunes ? « Parfois des étudiants en rupture avec leur famille ou qui n’ont pas une bourse suffisante pour vivre », décortique Fabrice Chambon, élu au CNOUS pour l’UNEF (syndicat étudiant). Des jeunes qui ont « reçu la pauvreté en héritage, complète Dia Seynabou. Souvent, on aide déjà leurs familles, endettées ou au RMI. »

les très pauvres sont des étrangers

Mais tous les intervenants confirment : les très pauvres sont, en grande majorité, des étrangers. « Pas des Américains ou des Suédois », précise d’emblée Louis Gruel, membre de l’OVE. Mais des étudiants arrivés du tiers-monde. « Stabilisé à la fin des années quatre-vingt-dix, leur nombre progresse de nouveau. » Ils étaient, l’an dernier, 100 400 à venir d’Afrique et près de 33 500 à arriver d’Asie (2). Premier écueil pour eux : l’hébergement. Barrage linguistique et, parfois, sélection « au faciès », l’accès à un logement n’est, humainement, pas toujours simple. Financièrement non plus. « Avoir une chambre en cité U nécessite un garant solidaire, explique Marie-Claire Lutringer. Leur famille n’étant pas en France, beaucoup ne peuvent en fournir et sont envoyés vers le privé. » Où leur est, bien sûr, demandé une caution financière. Prohibitive pour la majeure partie des jeunes Français, elle l’est a fortiori pour eux.

Afin d’obtenir un visa, ils doivent, c’est vrai, justifier d’une somme minimum sur leur compte bancaire. Certains, issus de milieux modestes, esquivent l’obligation à leurs propres dépens. La famille prête le montant exigé le temps de faire les papiers, puis le reprend ; d’autres créent, à plusieurs, une « cagnotte », qu’ils font ensuite tourner d’un compte à l’autre jusqu’à ce que tous aient un visa. Et si la majorité dispose effectivement d’un pécule, « il est généralement sous-évalué au regard du coût de la vie en France. Après quatre mois, ils n’ont plus rien », souligne Marie-Claire Lutringer. « Les aides que leur accorde leur État arrivent souvent avec beaucoup de retard », note, enfin, Louis Gruel. Quant aux aides sociales de l’État français, elles leur sont interdites.

la petitesse Des aides exceptionnelles

Depuis 2002, les étudiants étrangers ne sont, en outre, autorisés à travailler que dix-sept heures et demie par semaine, contre vingt heures auparavant. « Cette mesure est tombée avec la mise en place des 35 heures », explique Fabrice Chambon. Résultat : « Beaucoup d’employeurs ne sont plus intéressés. » Ultime recours avant le soutien caritatif : les fonds sociaux universitaires (FSU) des CROUS. Des aides exceptionnelles tant par la petitesse de leur montant que par leur insuffisance.

Un défaut d’aides d’urgence que dénonce l’UNEF, mais également la Mutuelle des étudiants (LMDE). Michael Delafosse, son président, insiste sur le manque d’hébergement. « Aujourd’hui, la spéculation foncière se fait sur le logement étudiant, note-t-il. Les étudiants étrangers en sont victimes comme les autres. » Sauf qu’eux se retrouvent plus vite à la rue. « De quelques jours à quelques semaines, ils ont vite fait de se faire happer par la spirale de l’exclusion », conclut le mutualiste. Il est urgent, selon lui, de développer des « lieux d’accueil où les services publics pourraient orienter les jeunes arrivants ».

les mêmes droits pour tous

Des initiatives locales ont déjà été prises dans ce sens, qui ont permis de débloquer des lits inoccupés dans des internats ou des villages de vacances. L’UNEF, par ailleurs, tente de mobiliser les présidents des conseils régionaux afin de mettre en place un système similaire à celui des allocations d’études (4) à destination des étudiants étrangers. En attendant, précise Fabrice Chambon, qu’aboutisse la revendication de fond portée par le syndicat : « Que les jeunes étrangers bénéficient des mêmes droits que les Français. »

Marie-Noëlle Bertrand


Question de seuil.
Pauvreté.

Ils sont 22 600 étudiants en situation de « pauvreté réelle ». Le chiffre comme la notion elle-même sont sujets à débat chez les observateurs et acteurs de la vie étudiante. « Ce chiffre donne une indication, mais traduit mal la réalité à laquelle se frotte une majorité de jeunes », note Michael Delafosse, président de La mutuelle des étudiants (LMDE). Et de poser la question qui fait mouche : à partir de quand est-on pauvre quand on est étudiant ? « Si manger des nouilles tous les soirs faute d’argent, c’est être pauvre, alors, les étudiants sont nombreux à l’être ». Remarque similaire venant de Ghislaine Dupuy, responsable des services sociaux du CROUS de Paris. « Le seuil de pauvreté frise les 600 euros. La bourse la plus élevée n’excède pas les 400 euros par mois (versée seulement neuf mois par an - NDLR). Que faut-il conclure ? »

De la même manière, la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) relève les indicateurs laissant penser que la précarité estudiantine excède de loin le chiffre de l’Observatoire de la vie étudiante (OVE). « 80 000 aides d’urgence ont été distribuées l’an passé, note Sylvain Broussard, son président. Seulement 500 000 bourses sur critères sociaux ont été accordées, pour 900 000 demandes ». Même constat à l’UNEF, enfin, où l’on s’appuie aussi sur le rapport Dauriac, qui chiffrait, lui, à 100 000 le nombre d’étudiants vivant en dessous du seuil de pauvreté.

Bref, selon les critères retenus et les modalités de recensement, les estimations quant à la précarité étudiante varient. Membre de l’OVE, Louis Gruel, lui-même, relativise le chiffre avancé dans l’étude. « Les étudiants percevant un revenu supérieur à 750 euros via le cumul de bourses, d’aide de leur famille, de leur conjoint ou travaillant, sont exclus de la notion de pauvreté », explique-t-il. Ne sont comptabilisés que les grands fauchés. Et encore. « Notre enquête a été réalisée aux mois de mars et avril. À cette période, beaucoup d’étudiants en difficulté ont déjà abandonné leur cursus », conclut, sur ce point, Louis Gruel. Qui insiste, en revanche, sur un autre chapitre de l’étude. « Plus de 30 % des étudiants qui travaillent ont un job concurrent des études ». À savoir un mi-temps minimum et plus de six mois par an. Ceux là ne sont pas labellisés pauvres. « Mais ils ont 30 % de chance en moins de réussir leur année complète que ceux qui ne travaillent pas ». Bref, la fac se divise en deux clans. Ceux qui finissent leur journée en bibliothèque. Et ceux qui passent leur soirée chez McDo, côté fourneaux.
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